Il comprenait 3 tourelles et donnait sur l’actuelle route de Fourches qui n’existait pas à l’époque.
Au XVIe il est en ruines : des travaux sont engagés (1540-1542). Est ajouté un corps de logis de deux étages avec des façades plâtrées pour donner l’apparence de pierres de taille.
En 1637 un contrat est passé avec un jardinier de Réau pour son entretien quotidien (ménage, jardin, élagage…) ainsi que la création d’une pépinière d’arbres fruitiers.
Lors de la Révolution française deux tourelles sont détruites ainsi qu’une partie du château. La troisième tourelle a résisté aux assauts et avait déjà fait ses preuves lors de divers sièges. Le château va se dégrader au fil des ans. Quelques parties du château subsistent encore au début du XIXe siècle.
Au milieu du XIXe le château est vendu pour être démoli et ses annexes sont vendues à M. Bazin qui a fait disparaître la dernière tourelle. Seul subsiste un fossé.
L’Église Saint-Pierre date du XIIIe siècle. Jusqu’au XIXe, elle était entourée de son cimetière. Trapue, composée d'une nef à vaisseau unique elle se termine par un chevet plat orienté à l’Est percé de trois baies cintrées. Le bâtiment est de style roman et ne possède qu'un petit clocher charpenté dont l'accès est assuré par un escalier extérieur. Ce clocher de base carrée est pourvu d'un abat-sons, avec une horloge et est surmonté d'une toiture en tavaillons ou bardeaux de châtaignier, d’une croix de faîtage et d’une girouette en forme de coq.
La façade-pignon est percée d'un oculus au dessus du portail d'entrée. On observe une alternance de baies cintrées et de contreforts sur les murs longitudinaux.
L’église est inscrite aux Monuments Historiques depuis 1926.
Plusieurs éléments sont inscrits dans la base Mérimée (recense les bâtiments ou éléments inscrits au titre des monuments historiques), le retable du maître-autel et trois tableaux.
Le retable : XVIIe
Le Christ remettant les clefs à Saint Pierre, Saint Pierre et Saint Paul présents dans le chœur.
Retable à panneaux moulurés, développé en trois parties, les extrémités comprennent un fronton triangulaire et une toile en hauteur représentant l'une Saint Paul et l'autre Saint Pierre, la partie centrale contient une toile.
Les tableaux
3 toiles de 1897 signées par Pierre COUSIN
- Remise des clés à saint Pierre,
- Saint Pierre apôtre : clé,
Objet classé depuis le 22 septembre 1982.
On les trouve dans le chœur. Elle sont en bois et marbre.
Objet classé depuis le 1er août 1939.
Elle se situe sur le mur sud de la nef. Elle est en bois taillé à panneaux moulurés avec un abat-voix. Sur la cuve, on a la représentation du reniement de Saint-Pierre. Sur le dosseret on aperçoit une tiare et des clés croisées.
Objet inscrit depuis le le 22 septembre 1982.
Elle est en bronze et porte la marque de son fondeur : une maison célèbre de Lieusaint.
Transcription :
« LAN 1757 IAY ESTE BENITE PAR Mre HILAIRE FOUCAULT ... CURE DE LISSY ET NOMMEE MARIE PAR M... PAGEAUT SECRETAIRE DUROY SEIGNEUR DE LISSY ET PAR DAME MARIE MOUGIN EPOUSE DE M... CHEVALIER SECRETAIRE DU ROY ET PREMIER COMMIS DE LA MARINE = CLAUDE BLONDEL Me MASON ET ENTREPRENEUR DE BASTISMANT ET ADJUDICATAIRE. Marque du fondeur : LOUIS GAUDIVEAU ET SES FILS MONT FAITE »
Objet classé depuis le 2 octobre 1942.
Il est en bois sculpté à trois loges, la loge centrale ferme par une porte ajourée. Celle-ci est ornée des emblèmes pontificaux du patron de l'église, saint Pierre. Au dessus de la porte, on aperçoit une représentation de l'agneau mystique sur le livre des sept sceaux.
Objet inscrit depuis le 5 septembre 1978.
Au début du XXe une distillerie est construite près de la « Grande ferme ». Elle permettait de distiller de l’alcool à partir de betteraves. En vogue dans la deuxième moitié du XIXe siècle, ces distilleries étaient un complément de revenu pour la vente de l’alcool, mais aussi et surtout important pour l’alimentation des bêtes grâces aux résidus riches. Quelle que soit la dimension de l’usine, la présence de colonnes à distiller conditionne la forme architecturale, dans la mesure où elle nécessite une hauteur assez importante sous charpente; le bâtiment possède donc systématiquement une partie surélevée, souvent située en son centre, qui abrite l’atelier de distillation. Cet élément vertical, ainsi qu’une façade ordonnancée, constituent les caractéristiques architecturales majeures de ces usines
Il prend sa source à Lissy et serpente sur le plateau d’est en ouest pendant 18 kilomètres avant de se jeter dans la Seine à Étiolles. Une grande partie de son cours est désormais non visible. Mais à Lieusaint une promenade a été aménagée le long de son cours sur plusieurs kilomètres avec des passerelles et des zones d’observation de la faune et de la flore.
29 lieux dits sont recensés et rappellent les anciennes occupations des parcelles. Les mots revenant le plus sont le marchais (« le marchais à Vincent », « le marchais au lard ») et la mare (« la mare à la Bretonne », « la mare aux crapauds »). Le marchais est un ancien mot en rapport avec l’eau et rappelle que la terre en Brie est argileuse et imperméable. On trouve aussi « la saussaie à Gaucher », la saussaie étant un lieu planté de saules (arbres ayant besoin de beaucoup d’eau).